Cela permet-il d’être un fanfaron même en dehors de la salle de sport (plage, file d’attente devant la discothèque – quand on peut – dans le salon pendant l’apéro sur zoom) ? Bien sûr que oui.
Cela peut-il arriver dans les wods ? Oui (voir en fin d’article)
Y a-t-il une chance que vous le trouviez lors de votre premier concours ? Peut-être.
Apprenons à marcher sur les mains : d’abord les mauvaises nouvelles
Commençons par la première mauvaise nouvelle. Pour arriver à la marche en poirier, vous devez vous entraîner.
Deuxième mauvaise nouvelle : pas vraiment pratique. Il faut vraiment avoir le cul proverbial.
Troisième (et dernière) mauvaise nouvelle : il n’y a pas d’exercices » évolutifs » pour arriver à une marche honorable (et sans laisser de musata au sol).
Maintenant la bonne nouvelle : la progression pour la marche en poirier
Première étape : appui renversé au mur…
… mais contrairement au poirier classique : ici le nez va vers le mur . Avec les pieds, c’est le seul contact avec le mur. Vous y arrivez par une montée de mur , noyau toujours contracté. Dans la position finale, vous aurez les pieds joints et étendus.
Avant de passer à l’étape suivante, vous aurez besoin de 30 secondes de prise nez-à-mur . Respirer. C’est aussi un excellent échauffement.
Deuxième étape : Taper sur l’épaule
Les épaules doivent être fermes pendant tout le poirier . Ici, nous nous familiarisons avec la levée d’une main du sol – ce sera pour marcher, n’est-ce pas ? Commencez par lever un peu la main. Petit à petit vous arriverez à toucher l’autre épaule.
Visez une série de 15-20 tapotements ininterrompus.
Troisième étape : Taper sur la hanche
Comme ci-dessus, mais vous devez toucher vos hanches . Cela vous oblige à développer beaucoup plus de contrôle, de stabilité, de coordination, et surtout, cela nécessite un effort plus important du bras qui supporte tout le poids du corps.
Rendez-vous lorsque vous passez 10 tapotements consécutifs et que vous êtes à égalité !
Quatrième étape : Tenez le poirier… loin du mur !
De petites poussées avec les pieds pour s’éloigner du mur, et apprendre ce que c’est que d’être « sans protection ». Gardez vos mains assez loin du mur – vous serez mieux après.
Cinquième étape : partez
Détachez-vous du mur avec vos pieds , déplacez votre équilibre vers l’avant – lentement – et pendant que vous sentez votre corps « pousser » vers l’avant, utilisez vos mains pour suivre la direction.
Conseils : petits pas, pieds joints, fesses très serrées. La règle est que plus vous êtes raide, moins vous risquez de tomber au sol.
Sixième étape : bienvenue à la marche du poirier !
Lorsque vous êtes à l’aise avec les déplacements, la marche en poirier est pratiquement la vôtre . Il est maintenant temps de poursuivre votre routine d’entraînement pour améliorer la stabilité, le contrôle et la distance parcourue.
Davide, pouvez-vous nous donner quelques WOD ?
Comment pas ! Les voici.
Wod pour entraîner les robinets
EMOM. Chaque minute montez au poirier, et faites 16 tapes – épaule ou hanche selon votre niveau
Atlas
Pour le temps, 5 tours de :
30 balançoires kettlebell (24/16kg)
20 tractions
10 mètres de déambulation